CSTC_statistiques_penetration_numerique 2

Ces dernières années, le secteur de la construction a été fort sollicité pour apporter, grâce à l’innovation, des réponses aux enjeux sociétaux et environnementaux. De nombreux changements et de nouvelles contraintes ont été imposés à l’acte de construire ou de rénover. Aujourd’hui, grâce au BIM et aux technologies numériques, il est possible pour tous de continuer à innover.

L’échange d’informations et la collaboration entre les nombreux partenaires de la construction sont parfois compliqués par un processus très fragmenté. Ce manque de synergie freine l’industrialisation du processus constructif, ce qui ralentit l’augmentation de la productivité. En France, une étude de l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) a d’ailleurs révélé que, depuis 1995, la valeur ajoutée par heure de travail productive de l’ouvrier dans la construction n’a pas augmenté autant que dans l’industrie manufacturière. Ce décrochage s’explique également par le faible niveau de maturité numérique des acteurs du secteur de la construction. Sur la base d’un indice de maturité de l’infrastructure informatique des entreprises wallonnes s’appuyant sur plus de 40 critères, l’AdN (Agence du numérique) a, par exemple, pu mettre en évidence le retard structurel enregistré tant au niveau des métiers liés au gros œuvre qu’aux parachèvements et aux installations.

Consulter l'article.